Please select a page template in page properties.

Autonomie

Le congé rémunéré du proche aidant - AJPA

Le proche aidant peut, sous certaines conditions, bénéficier de l'allocation journalière du proche aidant (AJPA) pour une durée de 3 mois jusqu'à 1 an, sur l’ensemble de sa carrière professionnelle.

L'allocation journalière du proche aidant est ouverte aux :

  • salariés du secteur privé et aux agents publics ayant demandé un congé de proche aidant ;
  • travailleurs indépendants ;
  • demandeurs d’emploi indemnisés (dans ce cas la CAF ou la MSA se rapprocheront de l'organisme qui verse les idemnités chômage) ;
  • demandeurs d’emploi exerçant « une activité occasionnelle rémunérée ».
  • La personne avec laquelle le demandeur vit en couple,
  • son ascendant, son descendant, l'enfant dont il assume la charge (au sens des prestations familiales) ou son collatéral jusqu'au 4ème degré (frère, sœur, tante, oncle, cousin·e germain·e, neveu, nièce...),
  • l'ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu'au 4ème degré de la personne avec laquelle le salarié vit en couple,
  • une personne âgée ou en situation de handicap avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables, à laquelle il vient en aide de manière régulière et fréquente. Le salarié intervient à titre non professionnel pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne.

La personne aidée doit :

  • avoir un lien étroit avec l'aidant,
  • résider en France de façon stable et régulière,
  • avoir un taux d'incapacité égal ou supérieur à 80 % reconnu par la Maison départementale de l'Autonomie,
  • être une personne âgée dont le degré de dépendance a été évalué en GIR 1 à 4*,
  • être une personne invalide,
  • ou être bénéficiaire :
    • de rente d'accident du travail ;
    • d'une reconnaissance de maladie professionnelle ;
    • ou de la prestation complémentaire de recours à une tierce personne.

* Le GIR (groupe iso-ressources) correspond au niveau de perte d'autonomie d'une personne âgée. Il est calculé à partir de l'évaluation effectuée dans le cadre de la demande d'APA. Il existe six GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d'autonomie le plus important et le GIR 6, le plus faible.

L’allocation journalière du proche aidant sera versée par les caisses d’Allocations familiales (CAF) et de Mutualité Sociale Agricole (MSA) sur demande du proche aidant qui doit adresser un formulaire homologué accompagné de pièces justificatives :

  • une déclaration sur l'honneur du lien familial du demandeur avec la personne aidée ou de l'aide apportée à une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables ;
  • une déclaration sur l'honneur du demandeur précisant qu'il n'a pas eu précédemment recours, au long de sa carrière, à un congé de proche aidant ou bien indiquer la durée pendant laquelle il a bénéficié de ce congé ;
  • la copie de la décision justifiant d'un taux d'incapacité permanente au moins égal à 80 % (si la personne aidée est un enfant handicapé à sa charge ou un adulte handicapé) ou la copie de la décision d'attribution de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) au titre d'un classement dans les groupes I, II III et IV de la grille Aggir (lorsque la personne aidée souffre d'une perte d'autonomie).

 Au 1er janvier 2025, ce montant s'élève à 32,90 € pour une demi-journée et 65,80 € pour la journée complète.

Bon à savoir

L’indemnisation ne peut dépasser 22 jours par mois.

Le congé peut être pris de manière séquencée (une demi journée par semaine par exemple) jusqu’à concurrence de 66 jours renouvelable 3 fois (264 jours maximum).

Le versement de l'Allocation journalière du proche aidant n'est pas cumulable avec le complément et la majoration de l'Allocation d'éducation de l'enfant handicapé et l'Allocation journalière de présence parentale.

Si vous êtes rémunéré ou dédommagé par votre proche au titre de l'APA ou de la PCH, vous ne pourrez pas percevoir cette allocation.